Dans le jardin d'Allah pilonné de carcasses brûlantes
Parcouru frissons chromatiques fictives allégories
Poussière aride et sale s'élève en d'épais tourbillons
Soulève un dernier souffle ardent au touriste égaré
S'émeut un vent chargé vent de feu sirocco
Ondulé de dunes en dunes en illusoires reflets
Faire feu sous celui du soleil qui ronge qui chauffe
Tirer sur les serpents viser les grains de sable
Dans le jardin d'Allah agonise un passé verdoyant
Planté ça et là d'une vieille carcasse de DC-10
Dans le jardin d'Allah douce comme la mort voici la nuit
Glaciale comme ces amours qui s'ensablent en accords dissonants
Aucun doute les montagnes viennent à lui et s'enflamment
Grand temps de faire chanter la poudre hurler les femmes
Restera-t'il un peu d'humilité à ses fils bien aimés
De par la gloire et la folie dont il surchauffe et les pilonne
Savoir si il est grand
Si il déplace les montagnes
Et si de l'Harmattan
S'engendre pluie de flammes
(2x)
Dans le ciel s'irradie
Une lumière trop dense
Savoir s'ils viennent à lui
Châtier leur ignorance |